25 nov. 2014

Le plus Gros Paris-Brest du Monde...

...est à Bruxelles, je l'ai trouvé !!!!!!

15cm au garrot ;)


Belle bête hein ?

Et si toi aussi tu veux te délecter de sa crème noisette généreuse et de sa pâte à chou fondante, c'est aux Brasseries Georges que ça se passe. Tout au bout de l'avenue Churchill, avec le bois de la Cambre en arrière-plan, c'est une adresse incontournable pour ceux qui aiment les ambiances bistrot chic belle-époque. C'est la brasserie parisienne la plus bruxelloise, ou plutôt LA brasserie bruxelloise la plus parisienne de Bruxelles!


Au menu: de beaux plateaux de fruits de mer, des viandes de qualité (thumbs up pour le filet pur d'Irlande, hyyyyper tendre), des spécialités belges, alsaciennes ou normandes, des frites à l’ancienne (au blanc de bœuf, à la graisse d’oie, à l’huile d’olive ou à la graisse de cheval, au choix) et une carte des vins très honorable.

On ne vient pas ici pour le raffinement des assiettes mais pour se faire péter la panse et  on en ressort repu... et heureux :)

Toute la carte est consultable sur leur site 
** Pense au Citrate de Bétaïne avant de te coucher, ça vaut mieux !


Brasseries Georges
A la carte : Plat + Dessert = 40€ environ
Avenue Winston Churchill 259 | 1180 Bruxelles
Tel : +32 (0)2 347 21 00

24 nov. 2014

C'est pas sérieux, Monsieur Marx...

Je t'aime bien Thierry Marx. Je n'ai jamais eu le plaisir de diner dans un de tes établissements mais j'aime beaucoup ce que tu dégages, ton histoire - de Ménilmontant aux fourneaux des plus grands restaurants français - tes convictions, tes baguettes japonaises à tout faire, ton sourire modeste, ton crâne chauve lustré, tout ça, tout ça...

Je te trouvais très bien dans le jury de Top Chef, la touche cuisine asiatico-moléculaire de l'émission, perfectionniste, sobre, classe. J'étais d'ailleurs un peu triste d'apprendre que tu ne re-signais pas pour une nouvelle saison, mais assez admirative devant ce chef qui préservait son intégrité en ne participant pas à une émission cuisine-réalité à laquelle il ne croyait plus, malgré les gros sous à côté desquels il passait sûrement...

Alors là, franchement, faire de la pub pour des pâtes Lustucru... Nan mais WHAT THE FUCK THIERRY ??? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? C'est l'azote qui t'est monté à la tête ? Ta taxe d'habitation qui a augmenté ? Une nouvelle maitresse à couvrir de bijoux ? En plus, sérieusement, elles sont pas bonnes les pâtes Lustucru, y'a pas un cuistot digne de ce nom qui fait la pasta avec ça, je suis sûre que toi-même tu ne cuisines que des De Secco ou des Barilla...

Non, non, non, c'est pas bien ça Titi, faut pas recommencer hein, et puis va dire à tes petits copains Constant, Piège, Arrabiant et Lignac de refuser toute propal' (aussi belle $$$ soit elle) de marques agroalimentaires, sous peine de perdre toute crédibilité aux yeux des foodies de France... et de Belgique :/

19 nov. 2014

Gnocchi, butternut et beurre de sauge #VeggieReceipe



Ca faisait quelques temps que j'avais envie de me lancer dans la préparation de cette recette. Mister G. a eu en cadeau à Noël dernier un très beau livre de recettes veggie* et je salivais d'avance... parce que le beurre de sauge et moi, c'est une histoire d'amour depuis 2013 et mon escapade dans le nord de l'Italie (et la pasta de l'Agriturismo di Spettine à Bettola, mamamia!!)

Mais il fallait attendre:
1/ que ça soit la saison des butternuts et autres curcubitacées
2/ que j'ai le courage de m'attaquer à la préparation de gnocchi qui, malgré leur air de "moi ? attends, je suis pas compliqué, juste un petit boudin de pâte de pomme de terre poché, trois fois rien" me semblaient pourtant un peu fourbes...

Bon ben j'ai pas été déçue de ce côté là! Déjà, il faut savoir qu'il vaut mieux utiliser des pommes de terre bien farineuses (type bintje, comme pour les purées) et idéalement un peu vieilles, limite déjà germées, afin qu'elle rendent le moins d'eau possible. Mais aussi que le jaune d'oeuf n'est pas indispensable, à ajouter en fait en fonction de l'humidité de votre préparation, sous peine de vous retrouver comme moi avec toute votre pâte complètement collée aux doigts, avec l'obligation de rajouter pas mal de farine au pif, pour que ça ressemble à quelque chose, et donc le risque que vos gnocchi ne soient pas hyper tendres.

Voilà, ceci étant dit, vous avez deviné que j'ai bien un peu galéré pour confectionner mes gnocchi (mais b%#del de p++?tain de m**rde, pourquoi ça colle autant??!!) et vous avez maintenant toutes les infos nécessaires avant de mettre les mains à la pâte ou, petit(e) futé(e), d'acheter des gnocchis déjà faits au supermarché, ni vu ni connu je t'embrouille :)


Ingrédients (pour 4 pers.)

- 500 gr de pomme de terre type Bintje non épluchées
- 200 gr de farine
- 1 jaune d'oeuf
- 500 gr de butternut
- 100 gr de cerneaux de noix
- 1 poignée de feuilles de sauge hachées grossièrement
- 50 gr de beurre
- parmesan
- Huile d'olive
- Sel, poivre

Faites cuire les pommes de terre dans leur peau pendant 20 min dans de l'eau bouillante jusqu'à ce qu'elles soient tendres. Egouttez et laissez refroidir avant d'enlever la peau.

En parallèle, coupez le butternut en morceaux, badigeonnez-les d'huile d'olive et mettez-les à rôtir sur une plaque au four à 180°C pendant 20 min aussi. Placez les noix sur une feuille de cuisson et enfournez 5 petites minutes à la fin pour qu'elles soient grillées. Hachez les noix grossièrement et réservez.

Pressez en purée (à la râpe, au presse-purée manuel, il faut que ça soit le plus lisse possible) et mettez dans un grand bol avant d'ajouter la farine. Pétrissez rapidement et ajoutez (ou non) un oeuf et/ou un peu de farine afin d'obtenir une pâte molle mais qui ne colle pas.

Farinez le plan de travail et enroulez la pâte en forme de boudin d'environ 1cm de diamètre, puis coupez des morceaux de 2cm. Pressez chaque morceau obtenu entre le pouce et une fourchette pour leur imprimer une jolie forme, puis réservez 10 min au frigo.



Portez ensuite à ébullition une grande casserole d'eau salée et faites cuire les gnocchi, une vingtaine à la fois, en les plongeant dans l'eau jusqu'à ce qu'ils remontent à la surface. Retirez-les avec un écumoire et réservez-les dans une assiette.

Enfin, faites chauffer à feu moyen-doux le beurre avec une cuillère d'huile d'olive dans un fait-tout et faites frire la sauge pendant 1 min. Ajoutez le butternut et les noix, puis les gnocchi. Laissez chauffer 2 minutes en remuant doucement. Dressez les assiettes en ajoutant du parmesan fraichement rapé et servez et...

et comme dirait mon amie Sophie, basta, basta, BASTA !! ;)

Buon appetito ++

* "Veggie - La nouvelle cuisine végétarienne" - Nicola Graimes, de. Prisma


13 nov. 2014

Le Mystère de la Moule Belge

Ca pourrait être le titre d'un SAS qu'on lit un peu honteusement dans le train des vacances, ou d'un vieux porno tourné en 8mm dans les années 70.. mais non, non, ne vous y trompez pas, il s'agit ici uniquement de coquillages!


Je vous rappelle le contexte: pour 95% des français, moi incluse, les belges mangent:

1. des moules
2. des frites
3. des moules-frites



Sachant cela, forcément en arrivant à Bruxelles, j'était prête à en découdre et à faire exploser mon quota de moules pour 10 ans en m'empiffrant de ces drôles de petits mollusques sous toutes les formes possibles et imaginables: à la marinière, à la crème, à la bière, au curry, à l'ail, à la provençale, en gratin et j'en passe...

...Mais là...en fait...grosse déception... Genre, GROSSE DECEPTION !! :(

> Les moules belges..ne sont pas belges !!! Ce sont pour la plupart des moules de Zélande aka les Pays-Bas aka le plus gros producteur/exportateur de moules au monde avec plus de 60 millions de moules pêchées par an (ah ouai quand même)

> Les moules belges (qui sont même pas belges donc) coûtent un bras !!! Impossible  de trouver dans les rues de Bruxelles un restaurant qui propose une cassolette de moules à moins de 18/20 €... Pour moi c'est comme payer un pad thaï à Bangkok à 800 bahts, ou un Hot-Dog à NYC à 10$, c'est juste une aberration...

Alors quoi ? Pourquoi, dans l'imaginaire collectif, le belge mange-t-il des moules à longueur de journée ?

Ben... parce qu'il en mange effectivement beaucoup, et que le fait que le plat national ne soit pas 100% made in Belgium, il s'en tamponne le belge (en même temps, en France le plat préféré des français c'est... le couscous, donc on a pas de leçons à donner en fait)

Et puis comme le belge, il aime bien en avoir pour son argent, la bonne grosse moule bien tendre format Golden ou Jumbo (maouss'costaud) des moules de Zealand, ça lui convient bien, même si c'est plus cher...

Bon, OK. Soit.

De mon côté, je ne suis pas franchement convaincue. Moi qui adore les petites moules de bouchot, bien charnues, bien goûtues, je n'ai pas encore été séduite par ces moules-ci...

Dans tous les cas, ce qui est sûr, c'est que, quelques soient les moules:

- Les moules ça se mange avec les doigts!
On pique la première avec sa fourchette mais après, on utilise la coquille vide de cette première moule pour pincer toutes les autres, pas de chichis
- Les frites, faut les tremper dans le jus/la sauce des moules!
La mayonnaise est tolérée mais un gage à celui qui ose sortir le ketchup
- Les moules, on essaie d'en manger surtout quand c'est la pleine saison!
= tous les mois avec un "r" (non, juillet y'a pas de "r" dedans)
- Les moules, c'est hyper simple à cuisiner!
A la marinière ça donne: nettoyer les coquilles sous l'eau, jeter les moules qui baillent, faire chauffer dans une marmite du beurre, des oignons et du céleri émincés, rajouter les moules, un verre d'eau, un verre de vin blanc, sur le feu pendant 6_8 min, un peu de persil et hop, c'est prêt

Et surtout, ne dit-on pas: "Moule du soir, espoir - Moule du matin, chagrin ?" et aussi "Quand y'a de la moule y'a de l'espoir" ? ou "Moule un jour, moule toujours" ?


OK je sors :)    A+
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